Alors en effet on se plaisait à concevoir une sorte de drame à la fois réel et idéal, qui reproduirait avec étude et fidélité les mœurs et les personnages de l’histoire, y associerait les passions éternelles de la nature humaine, et ferait parler le tout d’un ton plus simple et plus sincèrement poétique à la fois qu’on n’avait osé jusqu’ici. […] On attribuait ces difficultés alors à des gènes extérieures, à la censure qui interdisait certaines représentations historiques sur la scène et qui n’aurait point toléré certaines familiarités avec les grands personnages royaux ou ecclésiastiques.