Et pourtant, si l’on parvient à triompher du dégoût qu’inspirent le caractère hideux des intrigues et des personnages et cette continuité de laideurs et d’horreurs, on verra combien elle y apporte de moquerie, d’enjouement, de tour heureux. […] Parmi les hommes de lettres qui moururent à Berlin, il en est un assez peu estimé et dont les ouvrages sont dès longtemps au rebut : ne croyez pas que Frédéric les trouvât bons, mais il nous fait du personnage un portrait vivant et parlant, qui dit tout en quelques lignes : Nous avons perdu le pauvre La Mettrie (21 novembre 1751).