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512. (1868) Cours familier de littérature. XXV « CXLVIIe entretien. De la monarchie littéraire & artistique ou les Médicis »

Quoique sa vie eût été si pleine et si utile, il regrettait souvent le temps qu’il avait perdu. […] Ces avertissements ne furent pas perdus pour Pierre, qui, dans une lettre adressée à Laurent et à Julien, leur fit part de l’impression qu’ils avaient faite sur son âme. […] Les Pitti et les Acciajuoli, familles puissantes, tentèrent de conspirer contre Pierre, mais furent abandonnés par le chef des conjurés, Luca Pitti, qui retomba dans la misère et perdit tout crédit sur le peuple. […] Les Florentins, attaqués près de Bologne par la ligue des Sforzes, des Vénitiens et autres États de la basse Italie, et secourus par le roi de Naples, livrèrent une bataille, racontée par Machiavel, et dans laquelle personne ne perdit la vie. […] Je composai aussi quelques sonnets sur ce sujet ; et pour les rendre plus touchants, je m’efforçai de me persuader que j’avais perdu moi-même l’objet de mon amour, et de faire naître dans mon âme tous les sentiments qui pouvaient me rendre capable d’émouvoir la compassion des autres.

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