Ce ne fut pas le catholicisme de Marie Stuart qui perdit l’Écosse, ce furent sa jeunesse, sa légèreté, ses amours et ses crimes. […] La France perdait un fantôme de roi plus qu’un maître. […] C’est dans un couvent de Reims, où elle s’était retirée auprès de sa tante l’abbesse Renée de Lorraine, qu’elle se plaignait si doucement non du trône, mais de l’amour perdu. […] Les étrangers que cette femme nous amène ne courent-ils pas la nuit dans la bonne ville d’Édimbourg, ivres et perdus de débauche ? […] Cette vigilance politique sur elle-même, à l’égard des seigneurs écossais, qui lui était recommandée par son frère et son ministre Murray, fut précisément ce qui la perdit.