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922. (1865) Introduction à l’étude de la médecine expérimentale

De même, quand nous raisonnons sur nos propres actes, nous avons également un guide certain, parce que nous avons conscience de ce que nous pensons et de ce que nous sentons. […] Je pense qu’il n’y a pour l’esprit qu’une seule manière de raisonner, comme il n’y a pour le corps qu’une seule manière de marcher. […] C’est pourquoi je pense qu’il convient d’appeler les sciences physico-chimiques les sciences auxiliaires et non les sciences accessoires de la physiologie. […] Quant à moi, je pense qu’on a ce droit d’une manière entière et absolue. […] Je pense que la médecine ne finit pas à l’hôpital comme on le croit souvent, mais qu’elle ne fait qu’y commencer.

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