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423. (1889) Les contemporains. Études et portraits littéraires. Quatrième série « M. Paul Verlaine et les poètes « symbolistes » & « décadents ». »

Mais on pensait que ces ressemblances et ces rapports sont un peu fuyants, n’ont rien de constant ni de rigoureux, et qu’ils nous sont pour le moins indiqués par le sens des mots qui composent la phrase musicale. […] Le poète pense humblement et docilement, ce qui est le vrai signe du bon catholique. […] Et pensez-vous qu’un saint ait jamais mieux parlé à Dieu que M.  […] Car pensez : il faut que Dieu soit infini pour être Dieu, et il faut qu’il soit fini pour communiquer avec nous. […] Je sais que, parmi les poètes connus sous le nom de décadents, il y en a qui se laissent lire et qui ont du talent Mais ceux-là ne sont, en somme, que des disciples plus ou moins habiles de Baudelaire, et j’ai pensé qu’il n’était point utile de parler d’eux.

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