éclaircissement favorable en même temps que redoutable à toute pensée ! […] La pensée du difficile, du mûr et du parfait l’occupe visiblement, et atteste avec gravité, dans chacune de ses paroles, l’heure solennelle du siècle où il écrit. […] Chaque pensée se corrige, se développe, s’éclaire, par les environnantes. […] La Bruyère fournirait à des choix piquants de mois et de pensées qui se rapprocheraient avec agrément de pensées presque pareilles de nos jours. […] L’heureux et sage La Bruyère n’était point tel en son temps ; il traduisait à son loisir Théophraste et produisait chaque pensée essentielle à son heure.