/ 3271
537. (1865) Causeries du lundi. Tome VII (3e éd.) « Saint François de Sales. Son portrait littéraire au tome Ier de l’Histoire de la littérature française à l’étranger par M. Sayous. 1853. » pp. 266-286

Une pensée plus haute le préoccupait : il amena ses parents, et son père en particulier qui résistait, à permettre qu’il embrassât l’état ecclésiastique, et qu’il devînt le bras droit et le prévôt de l’évêque de Genève, alors résidant à Annecy. […] Il vit Henri IV, qui se connaissait en hommes et qui eut aussitôt la pensée de ravir à la Savoie ce prélat utile et charmant. […] Celui-ci ne savait trop d’abord ce qu’on voulait lui dire, et trouvait merveilleux d’avoir fait ainsi un livre sans en avoir eu la moindre pensée. […] Pour donner à saint François de Sales tout son beau sens, il suffit souvent de dégager la pensée morale des emblèmes trop nombreux et des comparaisons trop jolies auxquelles il la mêle. […] Un jour que saint François de Sales était monté à un petit ermitage au-dessus de l’abbaye de Talloires, en compagnie du prieur, il eut le désir d’y revenir une autre fois et la pensée qu’il y pourrait même demeurer.

/ 3271