Ses peintures deviennent des sentences ; il est conseiller plutôt qu’observateur, et justicier plutôt qu’artiste. […] Cette intention devient plus visible encore, si l’on examine en détail l’un de ses dialogues et l’une de ses peintures. […] » Ce sont là des scènes de comédie, et non des peintures de mœurs. […] Quant à l’amour des hommes pour les femmes, si on le juge d’après les peintures de l’auteur, on ne peut éprouver pour lui que de la compassion, et voir en lui que du ridicule. […] On a besoin aussi de se rappeler que ce talent, fondé sur la réflexion intense et concentré dans les préoccupations morales, a dû transformer la peinture des mœurs en satire systématique et militante, exaspérer la satire jusqu’à l’animosité calculée et implacable, noircir la nature humaine, et s’acharner, avec une haine choisie, redoublée et naturelle, contre le vice principal de son pays et de son temps.