Sa peinture était splendide, mais confuse ; elle avait la mobilité scintillante d’un rayonnement ; le regard ébloui ne pouvait ni s’y fixer ni en rien saisir avec tranquillité. […] On ne s’intéresse pas seulement à sa peinture, on en est ému, on l’aime. […] Ce qui importe, c’est l’exactitude de la peinture morale qu’elle nous a donnée, quel que soit l’exemplaire vivant où elle en a pris les traits. […] Elle a prodigué, ici encore, les plus merveilleuses peintures de ce sentiment, elle l’a encadré dans le théâtre de ses longues et continuelles rêveries, dans ces paysages du Berry qu’elle a tant aimés. […] S’il n’est pas plastique, c’est-à-dire sculptural, ce style est pourtant très pittoresque, et, quand il s’agit de décrire, il ressemble à une belle peinture.