remy élève à ce propos une singulière chicane qui a tout l’air d’une méprise ; il reproche au poëte d’avoir dans la peinture du Riphée, employé ce vers : L’héréditaire éclat des nuages dorés. […] De plus, lorsqu’un poëte, un peintre, a un style à lui et une manière reconnue, on lui passe d’ordinaire quelque mélange : ainsi La Fontaine se laisse souvent aller dans ses plus franches peintures à je sais quelles teintes du goût Mazarin. […] Il n’a pas voulu reconnaître que du Fénelon tout pur, venant à la fin du xviiie siècle ou au commencement de celui-ci, n’aurait produit qu’un effet un peu lent ; qu’il y avait lieu, quand la peinture gagnait de toutes parts et allait s’appliquer à tous les âges, de ne pas laisser l’antiquité seule pâlir.