Des vues de Seine et dans la Seine ses aspects verts et roses et noirs d’eau, des barres rouges de soleil et des ombres tendres et opaques d’îlots et de berges, des fluctuations frissonnantes ou ce que l’Anglais dénomme sweeping et ce que je traduirais mal, par traînantes… Son nouveau volume s’ouvre par une peinture du Rhin à Bâle que je sens admirablement ressemblante moi qui n’ai vu le fleuve, là, sanglant, qu’au pont de Kehl : « Sans qu’on se lasse de regarder ce qu’on ne saurait fixer, le Rhin glisse dans une reposante lueur ses ondes qui se délissent et chuchotent, ses tourbillons, ses moires… » Et la magistrale description qui commence par ceci : « Le Rhin, à Bâle, passe tel qu’un torrent de silence et un souffle, son eau figure une chrysolhite glaceuse.