On lui accordait, il est vrai, le génie du plus grand peintre d’histoire qu’ait eu la langue française, mais on avait toujours méconnu en lui le génie politique qu’il avait pourtant au même degré, mais qui, avec les vices et l’esprit de son temps, était resté et devait rester sans emploi. D’un autre côté, quoiqu’on ait rendu justice au peintre, au Titien historique qu’il fut, on a souvent trouvé dans les magnifiques peintures de ses Mémoires ce qu’on appelle vulgairement des « ombres au tableau ».