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603. (1887) Revue wagnérienne. Tome II « Paris, le 8 juin 1886. »

ou tenir le roman pour un art, à qui reconnaît l’art des peintres ? […] Il a vu que les peintres, et les littérateurs, et les musiciens, exerçaient, avec une égale noblesse, les modes divers d’une tâche commune. […] J’ai voulu montrer naguère, ici même, que l’œuvre salutaire de Wagner pouvait être poursuivie : que le Maître, après avoir, à jamais, concilié les trois grandes formes artistiques, nous avait encore laissé un principe large et sûr, par lequel nous pouvions concilier les deux tendances opposées de la peinture : que les peintres, sans cesser être artistes, et en gardant à leur art la même destination théorique, pouvaient continuer Franz Hals ou Léonard de Vinci, reproduire exactement leurs visions, ou dédaigner toute réalité de vision afin de reproduire exactement leurs émotions. […] Claude, le héros, est un peintre falot ; l’auteur nous répète qu’il a du génie, mais n’a jamais songé à nous le prouver par l’analyse des idées.

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