Raphaël, le plus admirable des peintres chrétiens, est, à certains égards, le plus éloigné du ton primitif. […] Remonter, comme quelques-uns l’ont voulu, pour les types et figures des personnages sacrés, aux peintres antérieurs à Raphaël, c’est à peine se rapprocher des temps évangéliques ; c’est retomber, moins par simplicité que par système, dans les tâtonnements, les roideurs et les gaucheries du pinceau.