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470. (1888) Journal des Goncourt. Tome III (1866-1870) « Année 1866 » pp. 3-95

4 août Un tableau charmant, — rien que le peintre à trouver : — un homme couleur de bronze, à la membrure d’un Saint-Christophe, dans le rouge délavé de la pourpre mouillée de sa chemise de laine, offrant à la vague, le petit émoi, la petite peur, les petits membres d’une petite fille, toute blonde, toute rose, toute blanche. […] * * * — C’est une chose curieuse que les trois grands peintres français du xviiie  siècle : Watteau, Chardin, La Tour, soient les trois seuls peintres du temps qui n’aient point été en Italie. […] Un original ménage d’artiste que ce ménage du peintre Giraud. […] Les peintres sont vraiment malheureux. […] Il y a là tous les intimes du moment, les deux princesses Primoli et Gabrielli et leurs maris, du Sommerard et sa femme, M. et Mme Reiset, Mme de Lespinasse, les peintres Marchal, Baudry, Hébert, Boulanger, Protais, Saintin, les Giraud, et nous deux, comme hommes de lettres.

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