Nous voilà tout de bon revenus aux champs ; George Sand, homme politique, est une fable qui n’a jamais existé : nous possédons plus que jamais dans Mme Sand le peintre du cœur, le romancier et la bergère. […] Elle les croit supérieurs parce qu’ils concluent carrément, comme si un grand peintre, un grand poète avait besoin absolument de conclure. […] On n’a pas affaire ici à un peintre amateur qui a traversé les champs pour y prendre des points de vue : le peintre y a vécu, y a habité des années ; il en connaît toute chose et en sait l’âme ; il sait le vol des grues dans le nuage, le babil de la grive sur le buisson, et l’attitude de la jument au bord de la haie, « pensive, inquiète, le nez au vent, la bouche pleine d’herbes qu’elle ne songeait plus à manger ». […] Une fois le mariage de Germain et de Marie décidé, le peintre les oublie un peu pour nous décrire la cérémonie des noces, les rites et coutumes du pays qui ont cessé en partie à l’heure qu’il est, et qu’on ne peut s’empêcher de regretter : « Car, hélas !