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272. (1904) Prostitués. Études critiques sur les gens de lettres d’aujourd’hui « Chapitre IX. Le trottoir du Boul’ Mich’ »

Et, à ne pas dire tout, est-ce la peine de dire quelque chose ? […] On peut ouvrir son livre au hasard ; on ne lira pas une page sans rencontrer une ou deux gentillesses de phrases, un ou deux sourires de mots : « Le liseron de Coppée, Un liseron, Madame, aimait une fauvette, grimpait avec un sans-façon si souple et si charmant, qu’il devait atteindre sans peine le perron ou balcon académique. » Sachez que Déroulède « est tricolore, ainsi que sa cocarde ». […] Faguet, certes, n’a aucune peine à éviter les qualités qui choqueraient l’Université. […] Les mots qui le séduisent sont ceux Qui laissent deviner le sens, mais non sans peine. […] Il attribue à ce pauvre mort, qui a bien assez de peine à se faire pardonner ses propres péchés, la Moabite, qui est de Paul Déroulède, Monsieur, comme le Menuet est de Fernand Gregh.

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