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1268. (1889) Histoire de la littérature française. Tome III (16e éd.) «  Chapitre treizième.  »

Après leur avoir montré l’inanité de leurs peines, s’il les voyait s’y opiniâtrer, il employait l’autorité épiscopale, et leur défendait même de s’en confesser, pour les sauver du péril de les approfondir. […] Ce n’est pas assez que le pécheur dise ses fautes ; il n’en doit rien omettre, sous peine non seulement de perdre le fruit de ses premiers aveux, mais de charger sa conscience d’une nouvelle faute, la réticence dans la confession. […] A peine y eut-il mis la main qu’il sentit le plan s’étendre, et qu’il résolut de faire un ouvrage de ce qui ne devait être qu’une préface. […] Bossuet n’avait pas de peine à pénétrer un homme qui ne cherchait pas à se dérober. […] On s’explique sans peine comment on ne put, ni par persuasion ni par menace, arracher à Fénelon un acte ou une parole qui condamnât Mme Guyon.

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