/ 2118
1234. (1885) Le romantisme des classiques (4e éd.)

Ce que nous étudions, ce que nous aimons, chez les maîtres, ce n’est pas seulement le style, c’est la lumière dont ils éclairent les sentiments éternels de l’humanité ; c’est la vie saisie au passage en sa mobilité fuyante, et peinte d’une touche enflammée, ou d’un trait léger et impérissable. […] A mesure qu’on avance dans la vie et qu’on la connaît davantage, on apprécie de plus en plus ceux qui l’ont pénétrée à fond et peinte en traits ineffaçables. […] votre miroir ne peint-il pas vos yeux ? […] Qui sait s’il ne trouva pas dans sa douleur même et dans son amour filial, par le besoin d’honorer cette chère mémoire, quelques-uns des beaux traits dont il peignit le vieil Horace ? […] Prusias se peint lui-même dans ce vers devenu célèbre : Ah !

/ 2118