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2137. (1926) La poésie pure. Éclaircissements pp. 9-166

Je suis le ténébreux, — le veuf, — l’inconsolé, le prince d’Aquitaine à la tour abolie, ma seule « étoile » est morte, et mon luth constellé porte le « soleil noir » de la mélancolie… la poésie populaire de tous les pays, et même du nôtre, aime le non-sens. […] Il y a là, venus de tous les coins du pays, de Lille à Béziers, de Coblence à Hasparren-de plus loin encore, d’Oxford, par exemple, une des capitales de l’esthétique-des poètes, naturellement, beaucoup de poètes, des officiers, des médecins-une des plus belles lettres a dû être écrite entre deux opérations : elle sent l’iodoforme-des étudiants, même en droit, des professeurs de philosophie, des phonétistes, des théologiens, des curés de campagne… répétons avec Pierre Mille : le beau pays que le nôtre !

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