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495. (1864) Histoire anecdotique de l’ancien théâtre en France. Tome I pp. 3-343

On comprend qu’à ce taux, il fallait que le pauvre poëte abattît beaucoup de lignes et de vers, aussi ses œuvres sont-elles plus volumineuses que soignées. […] La jeune personne trouve l’ami à son goût et repousse le pauvre amoureux. […] Toutes les objections du pauvre auteur, tous ses faux-fuyants furent inutiles, il dut se résigner à devenir poëte de par Son Éminence. […] Ce pauvre poëte montra une ténacité, une ardeur pour le théâtre que rien ne put rebuter. […] Tristan mourut fort pauvre, si pauvre même que Boileau a dit de lui : qu’il passait l’été sans linge et l’hiver sans manteau.

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