Mme de Maintenon écrit à Mme de Brinon, religieuse ursuline, qui a établi une pension à Montmorency ; elle lui envoie des petites pensionnaires, des filles de pauvres gens à élever. […] Dieu veut que les riches se sauvent en donnant leur bien, et les pauvres par n’en point avoir. Les riches auront plus de peine à se sauver que les pauvres. Il y a de bons riches et de très méchants pauvres. […] C’est ainsi que nous contribuons au salut les uns des autres… Ne croyez pas qu’il suffise d’être pauvre et souffrant pour être sauvé ; il faut supporter patiemment cet état pour l’amour de Dieu.