Depuis l’invasion des Francs jusqu’à 1050, pour une période de six siècles, nous n’avons en « roman » que bien peu de textes littéraires : Sainte Eulalie, la Passion, Saint Léger, Saint Alexis ; ce peu de chose est exclusivement de nature religieuse et ne saurait expliquer, ni pour le fond ni pour la forme, le Roland, le Pèlerinage et toute la floraison épique du xiie siècle. […] La suprématie du théâtre s’affirme par le nombre des œuvres, par l’adhésion des talents les plus vigoureux, par le goût du spectacle, par le cabotinage, par la réclame (dont Chantecler n’est qu’un exemple), et surtout par la passion de la thèse25.