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1255. (1890) Les princes de la jeune critique pp. -299

Il est de son temps avec passion. […] Ne dit-il pas quelque part : « Toute passion de sa nature est mauvaise. » Une belle passion, c’est pour lui comme qui dirait une belle maladie. […] Dans un article, d’ailleurs plein de suc, il remarque avec raison que la passion est vraiment reine dans les romans de l’abbé Prévost. […] La passion dans son âme austère se tourne en âpreté. […] Je n’entends point par là qu’il est enclin aux vifs et brusques élans de la passion ; non, il est sensible plutôt que passionné, mais il l’est à l’extrême.

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