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419. (1869) Nouveaux lundis. Tome XI « Maurice comte de Saxe et Marie-Joséphine de Saxe dauphine de France. (Suite et fin.) »

En en lisant le narré exact, on se demande où et comment était née cette longue et assommante torture morale et physique, à quelle époque elle s’était ainsi régularisée, réglementée avec un faste pédantesque, composée qu’elle était en partie d’anciens us et coutumes féodales et, en dernier lieu, d’idolâtrie asiatique, singulier mélange de magnificence, de luxe, de grossièreté et, pour tout dire, de barbarie. […] Sept ou huit places ou forts tombèrent successivement en peu de mois : ce fut la première partie de la campagne ; et, pour la seconde, on s’attendait de nouveau à une affaire générale, mais elle dépendait des mouvements du duc de Cumberland. […] » Et dans la suite de son histoire, il ne retire qu’en partie ces éloges et continue d’exalter la résistance désespérée de la pauvre femme, « résistance faite au nom du devoir, au nom de l’honneur !  […] Il faut voir de quel ton gaillard il l’annonçait dans une lettre au roi de Pologne (5 septembre 1750) : « Mademoiselle de Sens vient passer une partie de l’automne chez moi, à Chambord, avec une trôlée de femmes de la Cour. […] Les alternatives de la grande guerre et le vis-à-vis de Frédéric, le roi capitaine, lui ont manqué ; une telle partie finale jouée comme il l’aurait pu faire eût agrandi et consacré sa réputation ; elle l’eût placé au premier rang.

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