Ces talents inférieurs à leur sensibilité, d’une expression bien souvent en deçà de l’émotion, ces talents qui ne parviennent à rendre ce qu’ils veulent que rarement, et une fois dans leur vie peut-être, ont un charme particulier à côté des autres plus grands ; ils sont très-sincères. […] A seize ans, la lecture de Gessner, d’Ossian, de Bernardin de Saint-Pierre, de M. de Chateaubriand surtout, la connaissance particulière qu’elle fit de Mme Dufrenoy, et jusqu’aux conseils qu’elle reçut de Mollevaut, contribuèrent à fixer la vocation poétique de Mme Tastu.