C’est sans doute pour complaire à ce patron spirituel, ainsi qu’à ces dames Caumartin et à leur société particulière, que Fléchier écrivit l’espèce de journal et de chronique détaillée de ce voyage. […] Remarquez que, dans ces Mémoires, toutes les fois que Fléchier veut entrer dans quelque développement prolongé sur les divers chapitres plus ou moins sérieux et les tracasseries de la province, il introduit un personnage et se fait raconter la chose en prêtant à l’interlocuteur toutes ses finesses et ses élégances, et en lui laissant pourtant des traits particuliers de physionomie.