Tout parti qui réussit devient conservateur, et toute doctrine qui a du succès se moralise et s’épure et s’élève autant que sa nature et son essence le comportent. […] Il est de son avis, mais il n’est pas de son parti. […] On dirait un chrétien du IIIe siècle attaquant les païens, ou un homme de parti de notre temps qui ne peut dire une parole, dans l’entretien le plus indifférent, sans exprimer son horreur pour le parti adverse. — Et, en effet, sa critique, toute de détail, a bien ce caractère. […] Il en faut prendre son parti : ce sont des chefs-d’œuvre. […] Pour Calas surtout, le parti qu’il prend lui fait un singulier honneur ; car, remarquez-le, il sacrifie plutôt sa passion qu’il ne lui cède.