Projetant une longue absence, j’ai donc pris le parti de me séparer des livres acquis en un temps où j’étais moins sage, que je ne conservais que par faste… » Gide aurait aisément trouvé quelque officieux pour épousseter en son absence. […] Ce n’est pas moi qui proclamerais grand écrivain un simple auteur de faciles romans d’aventures, par discipline de parti ! […] André Gide écrit à son tour : « Je sais de reste le tort que je me fais en racontant ceci et ce qui va suivre ; je pressens le parti qu’on en peut tirer contre moi. […] André Gide, qui énonce cette remarque : « Il n’y avait là que ce besoin inné du Français de prendre parti, d’être d’un parti, qui se retrouve à tous les âges et du haut en bas de la société française. » Il généralise trop, et il fait un calembour. […] Mais on peut n’être d’un parti qu’avec libéralisme, ou même n’être d’aucun parti, et savoir prendre parti sur les questions d’importance : c’est alors une obligation intellectuelle et morale, bien que M.