Trois cris de flûte disent mieux la vie Que toutes les paroles d’Hésiode ! […] Par là nous sommes en droit d’admirer l’inspiration élevée du poète et de justifier la parole précitée que le symbolisme ou lyrisme contemporain s’appuie sur des pensées et non sur l’imagination seule ou sur de simples descriptions. […] À l’époque où parurent l’Essai sur Ruysbroeck et celui sur Novalis, complétés par les méditations du Trésor des Humbles, nous éprouvions la secrète nécessité de cette parole néo-platonicienne, depuis longtemps inentendue, et de nous envoler sur les ailes du rêve, loin des charniers du naturalisme. […] Et je songe à la parole d’Ingres : « Un violoniste ne saurait être un malhonnête homme. » D’abord Mithouard qui ne pense rien faire à demi, posséda chez lui un orgue, — un orgue et aussi un billard. […] Comme le poète de la suggestion et des paroles simples, il demande au lecteur d’achever par son émotion la vision qu’il a créée.