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659. (1857) Causeries du lundi. Tome II (3e éd.) « Le Palais Mazarin, par M. le comte de Laborde, de l’Institut. » pp. 247-265

Celui-ci, qui raconta ensuite les détails de la conversation à son fils, ne parla que le second. […] Il parla, et il parla selon ce que lui dictait ce qu’il avait vu dans les rues. […] — C’est moi, monseigneur, qui attendais le moment de parler à Votre Éminence… — Approchez, approchez », me dit-il d’un ton fort dolent. […] Il ne voulut point que je lui parlasse d’affaires : « Je ne suis plus, me dit-il, en état de les entendre ; parlez-en au roi, et faites ce qu’il vous dira : j’ai bien d’autres choses maintenant dans la tête. » Et revenant à sa pensée : « Voyez-vous, mon ami, ce beau tableau du Corrège, et encore cette Vénus du Titien, et cet incomparable Déluge d’Antoine Carrache, car je sais que vous aimez les tableaux et que vous vous y connaissez très bien ; ah ! […] Il y cite souvent les carnets de Mazarin et quelques-unes des notes écrites par lui, tant en italien qu’en français, sur les objets qui le préoccupaient et dont il voulait parler à la reine.

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