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1886. (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l’esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu’en 1781. Tome II « Les trois siècles de la littérature françoise. — D. — article » pp. 189-194

Je ferois grande injure à mes Vers & à moi, Si, en parlant de l’or, je ne parlois de toi, Qui as le nom doré, mon Dorat ; car cette Hymne, De qui les vers sont d’or, d’un autre homme n’est digne Que toi, dont le nom, la Muse & le parler Semblent l’or que ton fleuve, Orence, fait couler. […] Il est encore fâcheux que cette Muse pétillante & légere paroisse gâtée par le commerce des Actrices : trop de complaisance à parler d’elles, à en affecter le langage, est un défaut qui la dépare aux yeux de la bonne compagnie, & est très-propre à lui enlever bien des approbateurs.

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