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380. (1926) La poésie de Stéphane Mallarmé. Étude littéraire

De ce fond naissait sa politesse raffinée, parfaite, l’œuvre d’art de sa vie extérieure. […] Le silence est l’hommage pur et parfait à la femme ; mais elle s’en lasse, et invite les lèvres closes au péché de s’ouvrir. […] Éloquence et suggestion opposent alors les termes d’une antithèse parfaite. […] Immobiliser une forme d’art, même parfaite, serait la proposer en modèle, risquer de créer pour soi et pour autrui un lieu commun. […] Il me paraît d’ailleurs un des plus parfaits, techniquement, de Mallarmé.

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