Un portrait ou caractère de Gandar, résumé dans son esprit et dans son originalité, pourrait exactement s’intituler Gandar, ou la Parfaite École du professeur, de celui qui se destine à l’être. […] … » Je ne crois point m’écarter ; je n’oublie pas que j’ai présenté Gandar comme un exemple à suivre pour celui qui se destinerait à être un parfait professeur. […] Gandar, qui a si bien rendu toute justice au Dante, n’est pas injuste pour l’Arioste, pas plus que tout à l’heure pour Sheridan, et, à l’occasion des ouvrages du Titien réunis à l’Exposition de Manchester, et d’une suite de portraits excellents, il écrivait : « Le meilleur de tous, et l’une des peintures les plus parfaites de toute cette Exposition, est un portrait de l’Arioste. […] Ses jugements sont d’une précision, d’une pondération parfaite, d’un tour ferme et souvent heureux. […] D’ailleurs, l’information qu’on vient de lire et que le correspondant anonyme semble avoir donnée dans un esprit non pas d’hostilité, mais de parfaite indifférence, n’a rien qui doive surprendre.