La bonne humeur a sa place aussi dans le livre, la bonne humeur, cette fleur rare qui n’éclot que dans les esprits sains et les corps bien portants, et reste, en dépit des années, comme la marque d’un parfait équilibre. […] Il craint d’altérer sa beauté morale en la tirant de la honte où elle vit dans une simplicité parfaite et un dénuement admirable. » Puis c’est une promenade d’artiste à travers Paris, dans laquelle l’héroïne nous montre le soir Notre-Dame, lourde comme un éléphant, fine comme un insecte, une soirée dans laquelle on parle antisémitisme, politique, etc. ; j’y trouve ce croquis de Napoléon Ier : « Il était violent et léger ; et par là profondément humain. […] Et Napoléon est le héros parfait. […] « — Capitaine, dit l’Italien avec une politesse parfaite, un peu affectée peut-être, c’est ce drapeau que vous cherchez ? […] “Mon père, écrit madame de Vandeul, croyait qu’il était sage d’ouvrir ceux qui n’étaient plus ; il croyait cette opération utile aux vivants, il me l’avait plus d’une fois demandé ; ainsi fut fait… La tête était parfaite, aussi bien conservée que celle d’un homme de vingt ans… le cœur les deux tiers plus gros que ceux des autres personnes.” » Presque tous ceux qui ont étudié Diderot l’ont présenté comme une sorte de bourru de génie, de critique coléreux, passionné et injuste ; peu ont montré l’homme qui explique pourtant si bien l’écrivain. « C’est Danton philosophe !