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1106. (1859) Moralistes des seizième et dix-septième siècles

Elle n’est autre chose que le sentiment de l’obligation, dans sa plus grande pureté, dans sa plus parfaite abstraction. […] Si le bien peut résider en nous, qui sommes des êtres créés, c’est qu’il réside primitivement dans un être incréé, de qui tout dérive ; et dès lors, pour remonter au bien parfait, il faut remonter à Dieu. […] Mais la Bible étant donnée, la raison est suffisante pour en reconnaître l’authenticité, la beauté, la parfaite harmonie avec les besoins de notre nature. […] Vous voyez bien comme ils se conduisent au grand jour ; mais il faut les observer dans l’ombre et les voir sans être vu : car « la parfaite valeur est de faire sans témoins ce qu’on serait capable de faire devant tout le monde202. […] Sa condescendance dans les détails de la vie sociale est très remarquable ; elle serait parfaite sans la distraction à laquelle il est sujet, et qui, par une fatalité bizarre, tourne presque toujours à son profit ; il est fort oublieux, mais il ne s’oublie point.

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