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1123. (1856) Cours familier de littérature. I « IIIe entretien. Philosophie et littérature de l’Inde primitive » pp. 161-239

Le progrès dans le bonheur pour un pareil être, c’est le progrès quotidien vers le sépulcre. […] … Je n’ai jamais compris qu’il y eût des hommes assez doués de l’obstination des chimères pour croire au progrès indéfini et au bonheur absolu sur une pareille claie qui les traîne à la voirie de leur néant. […] De son propre aveu, ce sont les Védas qui ont inspiré cette littérature. » Les Védas sont des chants pareils à ceux des prophètes et de David dans la Bible ; avec cette différence que les chants bibliques ne sont que des cris lyriques d’enthousiasme, d’adoration, de crainte ou d’amour à Jéhovah, tandis que les hymnes des Védas indiens sont en même temps des dogmes religieux.

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