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1877. (1908) Les œuvres et les hommes XXIV. Voyageurs et romanciers « Hippolyte Babou »

Cette introduction, dans laquelle l’autéur défendait la philosophie du xviiie  siècle avec l’aigreur d’un homme piqué contre le catholicisme de ses contemporains, nous avait paru (et nous l’avions dit) d’un esprit sec qui grimaçait en se donnant les airs de pincer la lèvre comme Montesquieu. […] Moraliste aux nuances fines, observateur qui s’attendrit en raillant, peintre gai, mais dont la gaîté touche si joliment à la mélancolie, enfin paysagiste vivant par-dessus tout cela, voilà ce que nous a paru Hippolyte Babou en ces nouvelles, d’une valeur inégale entre elles, mais toutes de cette distinction, recherchée et obtenue, qui appelle non pas les tapages, — abyssus abyssum invocat, — mais la distinction du succès. […] La science paraîtra peut-être un mot bien lourd à la légèreté ailée d’Hippolyte Babou ; mais, à défaut de science, la conscience — la conscience littéraire, bien entendu !

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