D’un autre côté, plusieurs critiques paraissent, en écrivant, plus occupés d’eux-mêmes que de l’ouvrage dont ils parlent. […] Nous sommes bien loin du temps où le critique se bornait à dire, ou à peu près : « Il vient de paraître tel ouvrage par un tel ; lisez-le ; j’y ai trouvé du profit et du plaisir. » Il est vrai que l’éloquence n’y trouvait pas son compte, et qu’il n’y avait guère moyen de réunir ces articles sous un titre plus ou moins modeste : « Mélanges, Causeries de tel ou tel jour de la semaine » ; mais le lecteur avait du moins un renseignement précis. […] Levons les yeux au ciel, et voyons si Hercule n’y paraît pas ; car seul il peut tirer le char de l’ornière. […] C’est la marche ordinaire ; mais il paraît que nous allons changer cela.