/ 2382
725. (1870) Nouveaux lundis. Tome XII « Camille Jordan, et Madame de Staël »

On a pu dans la suite rappeler contre Camille Jordan telle page, telle lettre qui lui était échappée alors et qui pouvait à la rigueur le faire ranger parmi les royalistes ; mais il ne le fut jamais dans le sens direct qu’on attache à ce mot, c’est-à-dire à titre de partisan des princes déchus : il put de bonne heure être royaliste de doctrine et partisan en théorie de l’autorité d’un seul ; mais il ne conspira jamais contre la forme républicaine tant qu’elle prévalut. […] Je distingue dans les pages suivantes un beau mouvement encore à l’occasion de l’armée, car chez Camille c’est l’orateur à tout instant qui reparaît et palpite dans l’écrivain. […] » Voici, quoi qu’il en soit, des pages qui rendent au vif l’admiration et l’enthousiasme que ressentit Mme de Staël à la lecture du manifeste indépendant de Camille Jordan. […] Page 46 de la brochure. […] Duvergier de Hauranne ; on y verra notamment, au tome IV, pages 67-69, le discours de Camille Jordan sur la liberté individuelle ; p. 255-257, son discours sur la juridiction du jury en matière de presse ; p. 294, son discours sur la loi du recrutement ; p. 406-409, son écrit intitulé La session de 1817  ; — puis au tome V, après une absence causée par la maladie, pages 458-460, son discours de rentrée contre le projet de loi sur la presse, discours qualifié d’acte de délire par M. de Serre ; p. 539-541, son discours pour un amendement à la loi électorale ; — enfin, au tome VI, page 34, sa lettre à M. 

/ 2382