Chateaubriand, qui visitait la Grèce en 1806, en avait rapporté la matière et le souffle des meilleures pages des Martyrs et de l’Itinéraire. […] Quinet, intelligence élevée, imagination féconde, mais trop complexe et qui ne s’est jamais entièrement dégagée, a écrit un livre plein et dense où il y a sans doute de belles pages, mais d’un lyrisme trop soutenu et trop tendu. […] Grenier, qui nous fournit tous ces traits d’un parfait signalement, nous a tracé, d’après ses souvenirs de 1847, la rencontre qu’il fit d’un brigand ou du moins d’un berger très suspect et sans moutons ; c’est un très-joli croquis à détacher d’entre ses pages politiques, c’est une eau-forte : « Je chassais, dit-il, aux abords du golfe d’Éleusis, à gauche de la grand’route de Daphni. […] Et je regardai mon berger s’éloigner, afin d’éviter de lui tourner le dos. » Je recommanderai encore le fragment de voyage intitulé Trois Jours à Sparte (page 99).