Jusqu’ici, il avait à peine regardé sa femme ; il la considérait comme un accessoire de la fortune de son père, la poire du poirier. […] Il est vrai qu’elle ne veut pas de la mesquine vengeance que lui préparait son père, et, pour le prouver, elle arrache de ses mains la lettre de sa rivale et la déchire. […] la marquise de tout à l’heure ne serait-elle que la demoiselle Poirier, la fille de son père ? […] Cependant, en bon père qu’il est il cherche partout cet objet rare qu’on appelle un prétendant désintéressé, et, à force de chercher, il le trouve : M. de Trélan sera son gendre. […] Enfin, comme il le presse et le questionne de plus belle, M. de Trélan lâche le mot vrai que retenaient ses lèvres : il ne peut épouser Caliste, parce qu’elle est la fille de son père, et que M.