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293. (1859) Essais sur le génie de Pindare et sur la poésie lyrique « Première partie. — Chapitre XV. »

nulle maison ne peut donner d’enfants, nul père avoir postérité : on le peut avec toi. […] « Astre du soir, quel feu brille au ciel plus aimable que toi, qui de ta flamme confirmes les alliances jurées, ce qu’ont promis les hommes, ce qu’ont réglé les pères, ces unions qui ne sont pas scellées avant que ta lumière se lève à l’horizon ? […] Il ne convient pas de repousser celui à qui t’ont donnée le père et la mère auxquels tu dois obéissance. […] Souvent le père des dieux, dans la splendeur du temple, visitant les saints mystères dont les fêtes étaient venues, assista sur la terre à la course des chars. […] Le fils a cessé de pleurer la mort de ses parents ; le père a souhaité le trépas d’un fils premier-né, pour jouir sans contrainte des attraits d’une jeune marâtre.

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