Une remarque à faire en passant, c’est que tous ces drôles qui sont, comme le Julio, issus du Vicaire Savoyard, ont le goût pour la botanique de Rousseau, leur père ; seulement, Julio y joint le goût de la géologie, et, comme madame Sand, qui fait présentement des voyages dans le cristal, il fait des voyages dans la pierre et passe sa vie, au lieu de dire son bréviaire comme tout curé y est tenu, à casser de petits cailloux pour leur regarder dans le ventre. […] Elles ont vu sortir la jeune fille, que Julio renvoie à son père du presbytère où une nuit il l’avait recueillie, et c’en est assez pour qu’elles fassent prendre en suspicion les mœurs du jeune prêtre par ses supérieurs ecclésiastiques. […] On change Julio de cure, et sa sœur, la belle Louise, qui plaide en justice, conjointement avec son frère, contre les jésuites accapareurs, épouvantée par ces marquises que les Révérends Pères ont à leurs ordres et dont ils font habituellement leurs gendarmes et leurs postillons, renonce au procès ; mais, comme elle n’y peut faire renoncer son frère, plus dur à la détente, elle est enlevée comme une plume par les marquises, portée en Italie et séquestrée dans un couvent de bénédictines de l’État romain. […] Il laisse ses ouailles, vole à Rome, où il est volé, détail délicat, par un monsignore italien qui lui fait payer des audiences qu’il ne lui livre pas, brise une grille de l’église du couvent où sa sœur est enfermée, la délivre, après des aventures que j’ose supprimer, de contrebandits honnêtes et de policiers scélérats, revient à Paris avec elle et fonde un journal à la barbe de ces Révérends Pères, qui n’en auront pas le démenti pourtant, car ils le font renvoyer du diocèse de Paris, puis interdire, puis maudire dans un concile provincial, et enfin crever de désespoir, puisqu’il faut que tout finisse, dans un hôpital des Pyrénées !