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571. (1862) Portraits littéraires. Tome I (nouv. éd.) « La Bruyère »

Tout le rayon du siècle est tombé juste sur chaque page du livre, et le visage de l’homme qui le tenait ouvert à la main s’est dérobé. […] La Bruyère était très-pénétré de cette idée, par laquelle il ouvre son premier chapitre, que tout est dit, et que l’on vient trop tard après plus de sept mille ans qu’il y a des hommes, et qui pensent. […] Fontenelle (Cyclias) ouvrit le xviiie  siècle, en étant discret à bon droit sur La Bruyère qui l’avait blessé ; Fontenelle, en demeurant dans le salon cinquante ans de plus que les autres, eut ainsi un long dernier mot sur bien des ennemis de sa jeunesse.

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