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472. (1859) Cours familier de littérature. VII « XXXIXe entretien. Littérature dramatique de l’Allemagne. Le drame de Faust par Goethe (2e partie) » pp. 161-232

Un amant est à tes genoux ; il vient ouvrir la porte à ta captivité lamentable. […] « J’ouvris les coffres de la voiture, j’en tirai les lourds jambons, le pain, les bouteilles de vin et de bière ; je lui donnai tout, et j’aurais voulu lui donner encore plus, mais les coffres étaient vidés. […] Ils s’assirent tous deux sous le poirier pour se reposer un instant, et il allait lui ouvrir son cœur en lui prenant la main ; mais, en sentant au doigt de la jeune fille l’anneau d’or, signe fatal, il craignit d’entendre un refus, et ils restèrent ainsi l’un près de l’autre assis en silence. […] Mais la porte s’ouvre : « Les parents d’Herman et leurs deux amis s’étonnent de la taille et de la beauté de la jeune étrangère, qui s’accorde si bien avec celle d’Herman ; et, quand ils se présentent tous deux sur le seuil, la porte semble trop petite pour eux !

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