À l’endroit où ce ravin s’ouvre enfin tout à fait, et où on le quitte pour descendre en serpentant les flancs de la vallée principale, il y a un tournant du chemin qui serre le cœur, et qui fait toujours jeter un cri de joie ou d’admiration. […] J’ouvrais ma veste et ma chemise sur ma poitrine, pour qu’il pénétrât jusqu’à mon sang. […] J’ôtai la selle et la bride à la jument ; la petite bergère lui ouvrit la barrière et la lança dans le verger. Après avoir commandé quelques herbages et quelques fruits pour mon repas, je montai dans les appartements, et j’ouvris les volets, fermés depuis trois ans. […] Je m’essuyai le front et les genoux pour faire le tour de l’édifice, et pour y entrer par la petite porte qui ouvre au midi sur la côte opposée.