Il ne s’agit plus ici ni de Descartes, ni de Locke, ni de Spinoza, ni de Leibnitz, ni même de Maine de Biran, ni de tout autre philosophe dont la vie bien étudiée peut ouvrir comme un jour de souffrance sur la génération des systèmes dans ces vigoureux esprits. […] Pour peu qu’on ouvre le livre de ce philosophe, fasciné par un fantôme historique tout autant qu’aurait pu l’être un poète, ce fou sublime de Byron, par exemple, qui s’abîmait dans la contemplation magnétique d’une boucle de cheveux blonds de Lucrèce Borgia, ce qu’on cherchera d’abord, c’est le motif même d’un pareil livre, la passion qui a dû l’écrire, et qui devrait partout s’y retrouver.