Gonod nous rend l’écrit oublié, et la mémoire de Fléchier s’en rafraîchit pour longtemps, pour toujours ; on le retrouve lui-même en personne, tel qu’il causait chez M. de Caumartin, avec sa diction exquise, sa lenteur étudiée, sa douce raillerie et ses grâces ; et voilà, si l’on n’y prend pas garde, qu’on va tout sacrifier de son passé pour ne plus voir de lui que l’œuvre nouvelle. […] Nous connaissons à fond M. de Novion, le digne président, qui est si galant auprès de mesdames ses filles, et qui oublie parfois un peu trop sa gravité pour leur donner le plaisir de la comédie.